Les élèves de l'école J.-M Fériol et du collège Elisabeth Badinter ont interprété la chanson "En terres étrangères" paroles composées par les élèves de 3ème du collège et musique de J.-Sébastien Cambon en 2022. Ils étaient accompagnés de l'orchestre d'harmonie de Quint-Fonsegrives. Ce chant a été interprété à l'occasion de la commémoration du 11 novembre 1918.
mercredi 20 décembre 2023
vendredi 15 décembre 2023
Soutien à Jean-Louis Couturier
Le lien est ICI ou en cliquant sur l’image.
mardi 14 novembre 2023
La Légion retourne à l’Olympia
La Musique de la Légion était en juin à l’Olympia, la Légion étrangère y retourne le 11 décembre. La solidarité à la Légion, c’est une mission de soutien auprès des anciens légionnaires. Venir en aide aux anciens, c’est aussi un devoir de mémoire, ils sont dépositaires d’une partie de la mémoire de la Légion de leur époque. Les soutenir a donc du sens.
Pour participer, cliquer sur l’image ou ICI.
jeudi 2 novembre 2023
Chants des promotions de l’Ecole de Santé des Armées
Les Santards ont eu la bonne idée de mettre en ligne les chants de leurs promotions. En effet, les élèves médecins des armées ont une longue tradition de chants. À l’instar des étudiants en médecine civils, ils cultivent des répertoires à ne pas mettre dans toutes les oreilles. Contrairement à ce que pourraient croire ceux qui sont étrangers à ces formations, il ne s’agit pas de perversion, bien au contraire. Le médecin ayant à braver l’interdit de toucher, et même d’ouvrir le corps humain, doit surmonter ce traumatisme. Il le fait en exorcisant sa peur par la chanson. Ce répertoire professionnel a un emploi strictement encadré et n’est pas destiné aux oreilles profanes. Ces chants ne sont donc pas mis en ligne sur le site Santards, Navalais et traditions ICI.
Par contre, l’internaute va y trouver les chants des promotions santardières depuis 1994 jusqu’en 2023, souvent avec les paroles. Comme les élèves officiers et sous-officiers, les élèves médecins créent des chants chaque année. Le répertoire militaire est le dernier répertoire de chants de métier vivant. Ce travail de mémoire est d’autant plus important qu’il n’existe pas de service archivant ce patrimoine militaire.
Le chant de la promotion de l’ESA Alphonse Laveran (1994) est le plus ancien mis en ligne :
mardi 19 septembre 2023
dimanche 17 septembre 2023
Bien chanter la Marseillaise…
L’hymne national devrait être connu de tous. Il suffit de l’entendre interprété par une foule pour mesurer l’étendue du désastre. À part le refrain, et encore, les paroles sont méconnues et la mélodie est rarement respectée. Il existe pourtant une version officielle figurant sur le site de l’Élysée qui devrait servir de référence. Chef de chœur expérimenté, Gérard Eiselé propose quelques conseils bienvenus pour son interprétation, que l’on trouve aussi ICI :
jeudi 14 septembre 2023
Marché du saxophone à la hausse
Si l’on en crois cette étude financière (au prix prohibitif) ICI, le marché du saxophone est prévu à la hausse « considérable » pour la décennie en cours, c’est une bonne nouvelle. Le premier “saxophon” est issu des instruments présentés dans les expositions par leur inventeur, le génial Adolphe Sax, dès la fin des années 1830. Les saxophones sont toujours appréciés dans le monde entier. Contrairement aux facteurs d’instruments de son époque, Sax a conçu une famille d’instruments pour les intégrer à l’orchestre de plein air et retrouver en extérieur les sonorités de l’orchestre de salle. Relativement et injustement oublié de nos jours, Sax survit dans ses instruments.
vendredi 14 juillet 2023
MLE : Émile remet la baguette à Vladimir
Le défilé du 14 Juillet à Paris a été l’occasion pour la Musique de la Légion étrangère (MLE) de changer de chef. Émile Lardeux avait pris sa direction en 2008, quinze ans à diriger cet orchestre réputé dans le monde entier. Des concerts, tous les ans ceux du Comœdia à Aubagne, récemment ceux de l’Olympia, un disque d’or en 2013 (CD, Héros, Deutsche Grammophon), le premier pour un orchestre militaire.
La cérémonie était à l’image de la carrière d’Émile, simple et grandiose. La passation de commandement s’est déroulée en final du défilé, devant la population parisienne qui venait d’applaudir le dernier défilé du grand ChMUHC (Chef de MUsique Hors-Classe), derrière La Madeleine, lieu de dispersion traditionnel de la MLE. La cérémonie a été présidée par le Général Lardet, Commandant de la Légion étrangère (COMLE), lui conférant toute son importance car la MLE est l’image de marque musicale de la Légion. Grâce à la musique, elle entretient de véritables liens affectifs avec ceux qui l’ont entendue.
Émile Lardeux a passé la main au Chef de musique de 1re classe Vladimir Khourda. Formé au lycée des musiques militaires de Moscou, puis au Conservatoire national Tchaïkovski où il devient chef de musique et décide de s’engager dans la Légion étrangère où il joue du cor. Il passe le concours de chef de musique, sert dans la Musique de l’Infanterie, des Parachutistes, puis des Troupes de Marine pour être affecté à Aubagne comme adjoint. La relève est assurée.
mercredi 12 juillet 2023
Musiques et chants militaires liens sociétaux et leviers d’influence
jeudi 11 mai 2023
vendredi 7 avril 2023
Les origines maudites des chants militaires, 1941-1945
Des « chants nazis » dans l’armée française sont périodiquement dénoncés. Le sujet est brûlant, raison de plus pour tout déballer en toute sérénité. Les origines, les filiations, l’adoption de certains dans les troupes d’élites, ces données n’avaient jamais été présentées. À partir de documents et de témoignages inédits réunis par les auteurs, la lumière est faite et donne un aperçu bien différent des raccourcis médiatiques.
Deux historiens complémentaires font le tour du dossier. Au-delà des amalgames réducteurs, cet ouvrage présente des éléments objectifs pour alimenter le débat, car rien n’est jamais définitif en matière historique. Du front de l’Est, en passant par l’Angleterre, l’Indochine et l’Algérie, ces mélodies reprises par des soldats ont entretenu un front musical qui appartient à l’histoire.
Les origines maudites des chants militaires, 1941-1945, Thierry Bouzard & Éric Lefèvre, éditions L’Harmattan, 2023, 182 pages.
Présentation du livre sur le site de l’éditeur ICI.
jeudi 23 mars 2023
Historique des chants des soldats
Jean-Claude Chaumont, passé par l’EMIA en 1966 et après sa carrière dans l’armée, consacre un ouvrage au chant militaire. Il connaît donc le sujet et c’est une excellente introduction au répertoire par un de ceux qui ont utilisé ce répertoire quotidiennement. En effet, il rappelle à juste titre qu’il s’agit du dernier répertoire de chants de métier. Présenté chronologiquement, il consacre plusieurs pages à la Prière, chant de tradition de l’EMIA et des parachutistes. L’auteur a rencontré Jean-Paul Hamel, qui fait la Une de Paris-Match le 28 octobre 1950 avec son béret de parachutiste. Clair et concis, cette présentation des chansons de soldats est à recommander pour ceux qui veulent en savoir plus sur ce répertoire vivant.
lundi 30 janvier 2023
Hommage au CMHC Stéphane Fougeroux
Le chef de musique hors-classe (CMHC) Stéphane Fougeroux est décédé subitement le 28 janvier, en pleine possession de son art.
Issu d’une famille de musiciens, il avait débuté ses études musicales au conservatoire de La Rochelle, avant de poursuivre au Conservatoire National de Région de Bordeaux où il avait obtenu plusieurs récompenses dans les classes de trombone, ensemble de cuivres, formation musicale et déchiffrage instrumental.
Son goût prononcé pour les orchestres à vent (orchestre d’harmonie et big-band jazz) le poussent à étudier l’écriture avec Désiré Dondeyne et la direction d’orchestre avec Ferdinand Koch.
Il s'engage en 1985 au sein de la Musique régionale du 57e RI à Bordeaux. Il devient sous-chef de musique militaire en 1991, prend rapidement le commandement de la musique du 35e RI à Belfort.
Il poursuit sa formation de chef d’orchestre au Conservatoire National de Région de Besançon.
En 1995, il réussit le concours de chef de musique militaire et il est nommé responsable des études au Conservatoire Militaire de Musique de l’Armée de Terre à Satory.
En juin 1999, il devient chef-adjoint de la Musique Principale des Troupes de Marine. La direction de cette formation prestigieuse lui permet de réaliser de très nombreuses prestations pour les plus hautes autorités de l’Etat, tout en se produisant régulièrement à l’étranger.
En 2000, il crée le Jazz-band de l’armée de Terre, qu'il dirige jusqu'en 2005.
Son expérience des cuivre est sollicitée par Disneyland Paris pour encadrer la préparation des spectacles musicaux du célèbre parc.
Investi dans le développement de la pratique musicale pour amateurs, il dirige pendant six années l’orchestre d’harmonie de la ville d’Anthony (92), et l’orchestre départemental de Haute-Normandie.
En 2012, il est nommé Chef de Musique Principal et dirige la Musique des Parachutistes basée à Toulouse. Il est fait chevalier de l’Ordre National du Mérite.
Nommé Chef de Musique Hors Classe le 1er janvier 2018, il prend le commandement de la Musique des Troupes de Marine.
En 2021, le commandement fait appel à ses compétences en cérémonial pour régler le tableau final du défilé du 14 juillet sur les Champs-Elysées.
La même année, il est nommé officier dans l’Ordre des Palmes Académiques pour l’ensemble de son travail réalisé auprès de l’Education Nationale.
En août 2022, il reprend la direction de la Musique des Parachutistes de Toulouse.
Par sa formation et ses maîtres, son goût pour le jazz et la musique d'harmonie, son acharnement au travail, il a donné l'exemple d'un grand chef de musique militaire, apprécié de ses musiciens, de ses camarades et de ses chefs. La musique militaire française perd un de ses grands serviteur qui aura marqué plusieurs générations de musiciens militaires.
jeudi 19 janvier 2023
Décès de Marcel Zanini
Un musicien a disparu. Centenaire, il avait appris la musique sur le tard en découvrant le jazz. Il jouait de la clarinette. Pendant la 2e GM, il est mobilisé dans les chantiers de jeunesse puis dans un orchestre militaire. Après la guerre, il joue en France puis aux USA dans plusieurs orchestres, puis de nouveau en France ou il crée sa propre formation.
En 1969, alors qu’il est en studio, un responsable lui fait écouter un disque du chanteur brésilien Wilson Simonal. Zanini accepte d’en enregistrer la version française, alors que plusieurs artistes avaient refusé avant lui. L’adaptation est intitulée Tu veux ou tu veux pas. Les copies se vendent par millions, le visage du chanteur, sans son nom, est placardé dans tout Paris. Son bob, ses lunettes et sa moustache deviennent légendaires.