Les troupes ne chantent pas pendant le défilé, puisqu’elles se déplacent au son de la musique militaire, suivant la tradition militaire française. Toutefois, pour rejoindre leurs cars passée la tribune présidentielle, certaines unités entonnent des chants de marche pour montrer leur cohésion et pour le plus grand plaisir du public massé sur le parcours. Il est en effet plus facile d’approcher les troupes sur ces voies de dégagement que sur les Champs-Elysées où les mesures de sécurité maintiennent le public très éloigné.
Posté place de la Madeleine (début Bd de la Madeleine), nous avons ainsi pu relever quelques chants. Toutefois , le public applaudissant à chaque passage et n’étant pas au premier rang, le bruit et la distance rendaient l’identification compliquée, aussi bien pour les unités. Ce qui peut aussi signifier que des troupes ont pu chanter avant sans être entendues.
ESM : Les Casos ; EMIA : pas de chant ; Navale : Guerre, guerre, vente vent ; Air : Marche du bataillon de choc ; ENSOA : pas de chant ; unité non identifiée : Chant des partisans ; unité non identifiée : Le Volontaire ; Unité non identifiée : En passant par la portière ; unité non identifiée : Deux, deux (comme à l’exercice) ; unité para non identifiée : Etre et durer (à 80 pas/mn) ; TDM (RICM ?) : Belo Ya Mama ; Police : Viva la police (adaptation de Viva l’infanterie) ; Pompiers : chant sur l’air de la Galette et une ola à l’arrêt pour le public.
Comme chacun a pu l’apprécier, l’usage du chant est une pratique largement répandue dans l’armée et même les forces de l’ordre. Le répertoire est traditionnel tout en faisant des emprunts au répertoire civil (Tri Yann). Si la majorité des titres sont bien connus, un chant des TDM est plus rare car il n’a jamais été gravé (Belo Ya Mama). Conduite par son chef Emile Lardeux et largement ovationnée, la Musique de la Légion étrangère fermait le défilé, suivant la tradition.
Une autre tradition semble s’installer au fil des années, celle d’une prestation chantée devant la tribune présidentielle pour clore le défilé. Cette année, c’est l’orchestre des sapeurs-pompiers qui l’avait préparée avec la chanteuse Candice Parise. Chorégraphie, chant et musique faisaient une prestation de haut niveau, illustrant la capacité de séduction de la musique militaire.