La facture des instruments à vent a énormément évoluée au XVIIIe et surtout au XIXe siècle. Ses progrès ont permis la constitution des orchestres de plein air qui vont connaître leur âge d'or à la Belle Epoque dans les kiosques à musique.
Collectionneur, musicologue et musicien, Guy Estimbre ne se contente pas de jouer de la musique, il veut comprendre son rôle, son histoire et celle des instruments.
Il a collaboré récemment au numéro de la Revue historique des armées consacré à la musique militaire, ICI.
La présentation de sa collection permet un regard (et une oreille) sur des instruments oubliés qui ont été des étapes indispensables dans l'élaboration de ces orchestres de plein air.
L'importance des questions de facture instrumentale est sous-estimée car les questions liées à la sonorité de ces instruments ne sont pas perceptibles dans des enregistrements. Seule l'écoute naturel lepermet d'apprécier la puissance sonore d'un instrument et de son effet avec un autre.
Des formations reconstituent des orchestres baroques de salle, de même il serait intéressant de s'intéresser aux musiques militaires du XVIIIe siècle. Elles sont à l'origine de celles qui existent aujourd'hui.