dimanche 26 février 2017

Barbelivien, un esprit libre

Didier Barbelivien ne se laisse pas impressionner par cette petite journaliste qui lui demande de hurler avec les loups. Ceux qui se réclament de la démocratie pour mieux refuser les résultats des urnes quand ils ne leur conviennent pas, comme récemment en Angleterre avec le Brexit ou aux USA avec Trump, ou encore antérieurement en 2005 avec le referundum sur la constitution européenne.



Barbelivien, un esprit libre qui a enregistré la chanson Vive le roi en 1789, et l'album Vendée 93 en 1993. Certainement pas par hasard.


vendredi 24 février 2017

Ange Pitou, portrait d'un chansonnier royaliste pendant la Révolution

La Revue Napoléon n° 24 publie un portrait du chansonnier Ange Pitou ICI. Bien qu’Alexandre Dumas lui ai consacré un roman et que Charles Lecocq en ai fait le héros de son opéra-comique La Fille de Mme Angot, le personnage est injustement tombé dans l'oubli. Son parcours dans cette période troublée est pourtant tout à fait hors de l’ordinaire. Mais il n’était pas dans le sens de l’histoire.
Il illustre pourtant un aspect de la chanson qu’il faut prendre en compte. La chanson est faite pour être entendue, c’est donc un outil de communication. Elle établit un dialogue dans l’opinion. Il existe donc des répertoires qui permettent aux différentes fractions de l’opinion publique d’échanger. L’histoire est toujours écrite par les vainqueurs, elle impose d’être révisée pour être comprise. On connaît les chansons révolutionnaires abondamment publiées, interprétées, et enregistrées depuis les travaux de Constant Pierre. Mais ils ne présentent qu'une des composantes de l’opinion, celle qui a vaincu. Il est plus difficile de trouver les chansons des royalistes de l’époque révolutionnaire, et encore plus celles d’Ange Pitou, pourtant chanteur de rues réputé à son emplacement à l'angle de l’église Saint-Germain l’Auxerrois. Cet article ne présente pas son répertoire, mais en retraçant son existence il veut suivre le parcours de celui qui fut journaliste, marchand d’armes, soutien parisien de la monarchie pour ensuite devenir chanteur de rue toujours aussi engagé, et se retrouver déporté à Cayenne.
Malgré son destin hors de commun et l'audience de ses chansons à l’époque, seuls deux enregistrements existent de ses compositions. Voici Les Collets noirs :