Ce mercredi (3 janvier 2018), l'OTAN a, pour la première fois de son 
histoire, adopté un hymne officiel. L'« hymne de l’OTAN » a été composé 
par le capitaine André Reichling, chef de musique de la Musique 
militaire luxembourgeoise, à l’occasion du quarantième anniversaire de 
l’Organisation, en 1989. Il a depuis été joué à plusieurs reprises, 
notamment à la dernière réunion en date des chefs d’État et de 
gouvernement des pays de l’Alliance, en mai 2017. 
Les premières propositions d'hymne remontent à la fin des 
années 1950. En 1958, Thomas Hildebrand Preston (Royaume-Uni) a composé 
une marche solennelle destinée à saluer l'arrivée de dignitaires au 
siège de l'OTAN, à Paris. En 1959, lors de la parade organisée pour 
célébrer le dixième anniversaire de l'Organisation, un orchestre et un 
chœur ont interprété un « chant de l'OTAN », dont la mélodie avait été 
composée par Hans Lorenz, capitaine dans l'armée de l'air allemande, et 
les paroles écrites par le capitaine Stephanus van Dam (Pays-Bas) et par
 Leon van Leeuwen (États-Unis). En 1960, Sir Edward Chilton, général de 
corps aérien dans l'armée britannique, a proposé un hymne pour l'OTAN, 
basé sur un arrangement du commandant J. L. Wallace combinant les hymnes
 nationaux des quinze pays qui formaient l'Alliance à l'époque. La pièce
 composée par le capitaine Reichling en 1989 est celle qui a eu le plus 
de succès et elle s'impose, près de trente ans plus tard, comme l'hymne 
de l'OTAN. 
L'« hymne de l'OTAN » approuvé par le Conseil de l’Atlantique Nord ne
 comporte pas de paroles. Il a été écrit pour vingt instruments : un 
piccolo, une flute, un hautbois, trois clarinettes, trois saxophones, 
deux cornets, deux trompettes, un cor, un cor baryton, trois trombones, 
un tuba et une caisse claire. 
