Alors que le président de la République a déclaré que nous sommes en guerre, alors que l’Ukraine et la Russie s’affrontent en Europe — 1re guerre sur son sol depuis 1945 —, alors que l’enseignement de la musique est particulièrement déficient, il faut qu’une député LFI s’en prenne à un orchestre militaire le jour de la Sainte-Cécile.
Tout à sa posture antimilitariste d’un autre âge, l’élue n’avait même pas lu le programme élaboré en concertation avec le chef de la Musique des parachutistes, Stéphane Fougeroux, et l’Éducation nationale. Elle dénonce « une exaltation guerrière au travers de chants militaires non républicains », alors que la sélection a retenu des compositions de Gounod, Bizet et Beethoven.
Tout à son opération de promotion médiatique personnelle, la député Karen Érodi méprise le travail réalisé par une chorale réunissant une centaine d’élèves de trois collèges autour de la grande musique classique qu’elle semble ignorer. Cette collaboration culturelle entre enseignants et militaires faisant la promotion de la musique européenne est plutôt à saluer qu’à dénoncer.
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