7 septembre 2019, décès de Roger Boutry. compositeur, chef d’orchestre et pianiste virtuose.
Né à Paris le 27 février 1932, il étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dont il est lauréat de huit premiers prix. Grand prix de Rome en 1954 et finaliste au oncours Tchaïkovsky à Moscou en 1958. Guerre d'Algérie pendant deux ans. A partir de 1963, il est en charge de la rédaction des épreuves d’écriture pour les concours de recrutement des chefs de musique des Armées.
C’est en janvier 1973, après un concours sur titres, qu’il est nommé chef des musiques de la Garde républicaine et dirige ainsi jusqu’en février 1997 l’orchestre d'harmonie, l’orchestre symphonique, l’orchestre à cordes et les formations de musique de chambre.
Chef de l'orchestre de la Garde, il doit se plier au caprice du Président Giscard d'Estaing qui demande de ralentir le tempo de l'hymne national dans les exécutions publiques, pour lui donner la solennité d'un Te Deum.
Il effectua quelques tournées prestigieuses : en Union Soviétique en 1973 (avec deux soirées mémorables à Moscou et Leningrad), et en Amérique en 1975, où Columbia avait organisé à l’occasion des fêtes de l’Indépendance une série de trente-quatre concerts, culminant avec une prestation au Carnegie Hall de New York. Premier chef d’une musique militaire à avoir le grade de colonel, il est nommé président honoraire de l’Orchestre de la Garde républicaine.
Elu Personnalité de l’année 1989 pour l’ensemble de ses activités artistiques. Jury aux examens des CNSM de Paris et Lyon - Président de nombreux concours nationaux et internationaux.
Il laisse plus de soixante œuvres musicales, dont la Marche pour les Jeux Olympiques d’hiver de Grenoble, en 1968, qui fut sélectionnée sur concours.
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